Commission micro-informatique
« Ma motivation : faire avancer les choses et interconnecter les différents départements communaux via le SIGI »
Mike Braconnier, président de la Commission micro-informatique et responsable du département informatique de la commune de Roeser.
Pourquoi vous êtes-vous engagé dans la Commission micro-informatique ?
Roeser est l’une des communes fondatrices du SIGI. Depuis mars, notre commune s’est dotée d’un service informatique, et il n’était que logique pour nous de participer aux activités de cette nouvelle commission. En tant que professionnel du domaine, ayant suivi une des premières formations informatiques enseignées au Lycée des Arts et Métiers, mon expérience professionnelle constitue certainement un atout pour ma participation à cette commission. Ma motivation est de faire avancer les choses et d’interconnecter les différents départements communaux via le SIGI.
Comment s’est déroulée la prise de contact avec le SIGI ?
Mon parcours professionnel m’a mené de la Ville de Luxembourg à une commune membre du SIGI. Lorsque j’ai postulé un poste de technicien en informatique auprès du SIGI, j’ai recroisé Yves Wengler qui, à l’époque, avait été mon professeur au Lycée des Arts et Métiers. C’est au cours de mes préparations pour cet entretien d’embauche, que j’ai fait connaissance pour la première fois avec le SIGI.
J’étais au courant des rumeurs et des préoccupations entourant le SIGI. En ce qui concerne les discussions auxquelles j’ai pu assister et les aides que j’ai reçues jusqu’à présent, mes interactions ont toujours été positives. Il ne m’appartient pas de porter un jugement sur les événements antérieurs. Ce qui est évident, c’est que des applications telles que Peppol, les réunions relatives à la comptabilité ou celles de la Commission micro-informatique devraient être développées et promues afin que toutes les communes puissent en profiter.
Quels sont les trois grands piliers sur lesquels le syndicat devra construire à l’avenir ?
Le rôle du SIGI est comparable à celui du CTIE pour l’État. Avec son poids, en tant que représentant de toutes les communes, le SIGI doit négocier en premier lieu les contrats avec les grandes entreprises, comme par exemple Microsoft, non seulement pour obtenir le meilleur prix sur le « software », mais aussi sur la « hardware », voire les services « cloud ». C’est une partie très importante de sa mission.
Deuxièmement, le SIGI doit continuer le développement des applications répondant au besoin des communes, comme celle du Peppol – Factures entrantes – B2G. Selon moi, c’est la bonne voie.
Troisièmement, lors de la transition des communes vers Office 365, le SIGI devrait proposer aux communes une hotline niveau 1 et éventuellement au niveau 2, ainsi que des formations en interne dispensées au sein des communes et sur le site du SIGI. Ceci correspondrait efficacement aux besoins des communes.
Ce sont trois points essentiels qui sont faciles à mettre en œuvre et les résultats seront rapidement visibles.
Comment fonctionne la collaboration au sein de la Commission micro-informatique ?
Jusqu’à présent, nous avions eu deux sessions de brainstorming. Notre méthode de collaboration est en cours d’élaboration, étant donné que les différents besoins entre les petites, moyennes et grandes communes, et l’offre doit convenir à toutes. Actuellement, nos réunions officielles ont lieu une fois par mois. Parallèlement, nous maintenons des échanges informels via visioconférence, courriels et chat, ce qui s’avère extrêmement bénéfique pour l’ensemble des membres de la Commission micro-informatique.